Axell Wolf - (MODELE FICHE HYBRIDE)

-Physique: Axell ne ressemble ni à une fille, ni à un garçon, ses cheveux sont noirs comme les Ténèbres, ses yeux sont de couleur différentes ; l'un est gris comme la lune est brillante, et l'autre rouge comme le sang sacrifié pour qu'il naisse. Il est grand et particulièrement maigre, à la limite de l'anorexie. Ses épaules sont larges et ses mains grandes. Il porte des mitaines noire comme l'ombre. Il a toujours porté des vêtements semblant à des chiffons, donnés par Dreadash, mais depuis qu'il a rejoint l'Organisation, il porte le manteau noir typique.
Une particularité d'Axell, qui prouve que c'est un Hybride, est qu'il a quatre ailes : deux grandes partantes des omoplates, et deux autres petites partant du milieu de son dos. Chaque grande aile fait à peu près 3 mètres 50 chacune, lui permettant de voler.
Les cicatrices qui prouvent que c'est une expérience sont assez prononcées : il a deux grandes cicatrices de la nuque au bas du dos. Il a aussi une cicatrice sous l'œil droit, celui qui est rouge.

-Caractère: Avant d'avoir quitté les autres Hybrides, il était enragé, haineux, implacable, et par dessus tout : ignorant. Mais en quittant ses frères et sœurs. Il s'est posé beaucoup de questions sur pourquoi il était né. Il est devenu cruel, manipulateur, et particulièrement fier.
Au niveau de ses qualités, il est assez compliqué : peu de qualités peuvent lui être attribués. Il faut avouer qu'il est fort au combat, se battant avec rage et courage. Il ne se vante jamais et garde le silence.
Quand à ses défauts, il faut l'avouer qu'il en a beaucoup : il est fier. Cela doit être son plus grand défaut, qui le mène souvent à des crises de haine si jamais il est rejeté. Il est donc fier et particulièrement colérique. Le moindre commentaire dépassé le mène à un tournoiement de haine.
Les habitudes de cet Hybrides sont simples : une fois le soleil couché, il cherche une quelconque proie pour apaiser sa soif de tuerie, car né avec des cellules de Dreadash, il a besoin de tuer pour garder sa fierté, son honneur, et par dessus tout sa vie. Si jamais, malencontreusement il ne tuait personne, il deviendrait totalement fou et tuerait tout ce qui bougeait.

-Arme: Il utilise volontiers une faux qui est aussi grande que lui, la lame est noire, faisant un mètre de long vingt centimètres de large. Tout le long du bâton tenant la lame est entourée d'une chaîne aux couleurs de cendres et de sang.
En cas de combat très rapproché, il utilise un poignard recourbé, ou même un coup d'aile suffit pour envoyer balader un adversaire.

-Signe particulier: Il est un peu schizophrène sur les bords. (et a des ailes)

-Histoire: Dreadash me regarda dans les yeux, un sourire indescriptible sur le visage. Moi, enchaîné dans une sorte d'aquarium, je l'observais. J'admets que pendant des années je l'ai vu passer devant moi sans qu'elle ne s'arrête pour me regarder, mais à présent, elle avait prit connaissance de mon existence. Elle me regardait donc, souriante, semblant heureuse, malgré cela je compris que ce n'était qu'un monstre. Cependant je ne vis que plus tard le monstre qu'elle était, mais cela ne m'empêcha pas d'être heureux. Ses yeux globuleux et noirs, sa peau grise et son corps déformé ne pouvaient pas me répugner... C'était la seule personne que j'avais vu depuis ma "naissance". L'aquarium dans lequel j'étais placé était dans une salle sombre, les murs sales de crasse. J'avais des tuyaux reliés à mes muscles, ceux-ci bien formés et puissants. Mais hélas je ne pouvais pas encore prouver ma force, malgré cela, quelque chose me disait que bientôt, très bientôt je pourrais montrer à ma créatrice ce que j'étais, ce que je pouvais faire.
Ce n'est que quelques jours plus tard que ma réelle naissance arriva. Ma créatrice était entrée simplement, comme tous les jours depuis plus de dix ans, mais cette fois-ci elle amena quelqu'un avec elle : quelqu'un de "normal". Je les regardais approcher et vis ma créatrice appuyer sur un bouton quelconque et le liquide qui m'entourait se mit à baisser. J'avais un masque pour respirer autour de la bouche, et une fois le liquide totalement drainé, ma créatrice entra dans mon aquarium et enleva le masque. Je pendais par les bras dans le vide, sentant une sorte d'envie de faire quelque chose, de vivre. Et c'est alors qu'elle me détacha les mains avec la plus grande des douceurs.
"Bienvenu parmi nous, mon plus grand Echec."
Je ne pouvais pas parler. J'étais à genoux au sol, frissonnant et nu. Elle prit mon visage sous le menton et le leva vers ses yeux. Mon regard suivit le sien. Nous nous sommes regardés pendant plusieurs minutes et elle dit : "Lève-toi, Axell."
Je me demandais alors si pendant tout ce temps elle avait pensé à me donner un nom. Je tremblais mais commençais à me lever sur mes jambes. Le liquide qui m'avait entouré coulait encore de mes cheveux et sur ma peau. Jamais elle ne me lâcha, sa main toujours sur le haut de mon cou. Une fois à ma hauteur maximum, je vis que j'étais bien plus grand qu'elle. Elle sourit largement, montrant des crocs à la place de ses dents habituelles.
"Donne des vêtements à ton frère." Dit elle d'une voix rauque.
La personne derrière elle s'approcha de moi. C'était une femelle, pas de doutes, qui ne levait jamais les yeux. Elle restait en silence, obéissant aux ordres de ma créatrice.
*Soeur? Cette fille est ma soeur?*
Croyez-moi qu'il est assez difficile de croire, quand on est né dans un aquarium, que l'on peut avoir des frères ou des soeurs. Mais malgré cela, elle me passa des vêtements.
Je les enfilais quand ils bloquaient au niveau du dos. Je forçais le tissu, mais je ne pouvais pas le passer. Je regardais soudainement vers mon dos et y vis des ailes.
Si je savais ce qui se passerait ensuite, je n'aurais pas insisté pour prendre le haut, car ma créatrice se tourna vers la fille et la griffa tout le long de la joue. Celle-ci encaissa le coup sans bouger, ni faire quoi que ce soit.
"Imbécile!" Cria ma créatrice en frappant.
J'enlevais le haut et le faisait tomber au sol. Je trouvais ma voix et dis : "Je n'en n'ai pas besoin."
Pour la première fois, la fille me regarda dans les yeux, ceux-ci semblant me remercier. Mais ma créatrice se tourna vers moi en disant : "Si tu veux survivre longtemps, montre que tu es puissant, fais-toi craindre... Sinon tu finiras par te faire tuer!"
Elle prit ma joue dans sa main et planta ses ongles dedans. Étrangement je n'avais pas mal mais je ne pouvais pas bouger. Elle dessina trois longues lignes rouges, dont l'une traversant mes lèvres, puis descendant à ma gorge, puis mon torse. Elle s'arrêta au niveau de l'épaule, puis sortie sans dire un autre mot.
Je la regardais partir, sentant que la douleur commençait à venir. Je grimaçais doucement mais ne fit rien.

Les mois passèrent doucement et je me rendis compte que beaucoup d'autres gens comme moi étaient créés, certains sans ailes, mais avec des pouvoirs impressionnants. Au fur et à mesure que d'autres créations arrivaient, je devenais cruel, au-dessus des autres, montrant que c'était moi la plus belle et puissante des créations. La créatrice semblait fière de moi, ce qui me rendait heureux...
Mais plus les créations devenaient nombreuses, plus je doutais qu'elle m'aimait plus que les autres... Je compris très vite qu'elle créait une armée.
Une jour je suis allé la voir, simplement une visite amicale - mais j'étais décidé à lui parler de mon départ. Lorsque je lui appris, elle devint folle de rage et criait : "J'ai besoin de toi! Tu dois rester!"
Mais plus je la regardais et plus je la trouvais faible... Et très vite, j'étais parti. Je m'étais affirmé face à elle, disant que j'avais un but quelque part, et que je devais trouver ma raison d'être. Et c'est ainsi que je tombais face à face avec des similis...
Ces créatures me fascinaient... Elles n'avait pas de coeurs, mais une sorte de volonté d'en trouver un. Je croisais rapidement le chemin de Yami, un simili qui avait l'apparence humaine, mais restait un simili. Rapidement, je la suivais, apprenait ce qu'elle faisait, essayant de comprendre sa nature. Elle fini par me proposer de rejoindre ses forces, son Organisation. J'acceptais, disant que c'était peut-être mon destin de côtoyer des similis et d'autres Hybrides. Car je me rendis rapidement compte que je n'étais pas seul.